Solidaires 37

1 mai 2015 à Tours

samedi 2 mai 2015 par Solidaires37

200 CGT, 200 FO, 80 SOLIDAIRES, 30 FSU, 10 SE-UNSA, 80 LO, PCF,PG, ATTAC, NPA, associatifs.

Voir ci dessous les articles de "La Nouvelle République" et la photo.

A Tours, 600 manifestants pour le 1er Mai

Près de 600 personnes ont défilé vendredi matin à Tours. - (Photo NR, Patrice Deschamps)

Le défilé du 1er Mai à Tours a peu mobilisé ce vendredi. Près de 600 personnes ont marché sous les drapeaux syndicaux et politiques, et la pluie.

La CFDT manque à l’appel, l’UNSA se fait discret. FO lui est bien là, disputant même la tête du cortège intersyndicale à la CGT. Au dernier moment, ou presque, l’appel unitaire - et consensuel - autour des "valeurs républicaine" s’est transformé en Indre-et-Loire, en réquisitoire intersyndical signé par CGT, FO, FSU et Solidaires contre "les politiques d’austérité", et la loi Macron en particulier.

L’UNSA locale, partagée sur la loi Macron, a donc fait un pas de côté, ou plutôt en arrière, vers la queue de cortège, non loin de la CFDT, signataire du pacte de responsabilité, totalement absente, " Il y a un pôle de lutte, un autre qui accompagne ", notait, presque à regret, Eric Sionneau, délégué départemental d’Indre-et-Loire de Solidaires 37.

Un calendrier hésitant

Tiraillé entre "l’esprit du 11 janvier", qui avait réuni des millions de Français, dont 35.000 à Tours, après les attentats de Paris, et la marche de "lutte du 9 avril", contre l’austérité, qui a réuni 2.000 manifestants à Tours, ce 1er Mai n’aura pas, en Indre-et-Loire, rassemblé au delà des rangs syndicaux et politiques.

Un 1 er Mai d’austérité

Pluie, dissensions syndicales, week-end prolongé… la fête des travailleurs a peu rassemblé au-delà des rangs syndicaux, vendredi à Tours.

De l’arrière du cortège, ou presque, les drapeaux rouges et blancs fendent la foule. Force ouvrière s’avance, bannière intersyndicale à la main. Stéphane Deplobin, secrétaire général de la CGT 37 tempère leurs ardeurs : FO a bien rejoint in extremis l’intersyndicale, mais leur banderole restera quelques pas derrière celle de la CGT. Pour la photo de famille, des représentants de chaque signataire de l’appel sont invités à s’avancer : CGT, FSU, Solidaires et FO s’alignent.

Partout en France, l’entente intersyndicale vaut aussi pour l’UNSA, mais pas pour FO… A Tours, c’est l’UNSA qui a claqué la porte après un coup de force de FO pour inscrire noir sur blanc l’opposition à la loi Macron sur l’appel intersyndical. « Des bisbilles entre syndicats qui plombent un peu cette « fête des travailleurs ».

" Pas un rendez-vous mobilisateur "

Ce vendredi matin, depuis le bord de l’avenue de Grammont, le policier de service a compté pas loin de 600 manifestants. On est loin, très loin, de la mobilisation symbolique de 2002, qui entendait tenir tête à la percée du Front national à la présidentielle. Loin aussi des 35.000 personnes qui avaient défilé le 11 janvier dernier sur cette même avenue, au nom de « valeurs républicaines », ou même des près de 2.000 manifestants « anti-austérité » rassemblés par les syndicats le 9 avril. « Un long week-end, la pluie… ce n’est pas un rendez-vous très mobilisateur  », souffle Éric Sionneau, pour Solidaires 37. Pourtant, « la loi Macron, la politique d’austérité, le climat social catastrophique, c’est l’actualité », martèlent d’une même voix – fait rare – FO 37 et CGT 37.

Le cafouillage qui a présidé à la signature de l’appel intersyndical fait hausser les épaules dans les rangs du cortège. «  On peut regretter qu’il n’y ait pas plus d’organisations, admet du bout des lèvres Stéphane Deplobin Cette année, l’UNSA n’est pas là, mais FO oui. » Le 1er Mai n’aura pas échappé aux dissensions autour de la signature du pacte de responsabilité, auquel la CFDT et l’UNSA sont favorables. « Nous le regrettons, mais nous ne sommes pas fâchés… Quand il y aura d’autres intersyndicales, on sera là  », relativise aussi Vincent Le Roy, secrétaire départemental SE-Unsa, présent au départ de la manifestation malgré son retrait de l’appel intersyndical.

Si quelques partis politiques (NPA, Front de gauche, PC) et un collectif d’association, Alternatiba, se sont joints à la marche, peu de citoyens sans étiquette se sont mêlés au défilé. Les « bisbilles » syndicales auraient-elles brouillé le message ?

Mariella Esvant


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