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Trois cents personnes mobilisées pour le foyer Albert-Thomas

dimanche 15 janvier 2017 par Solidaires37

Ci dessous l’article de"La Nouvelle République" du 13 janvier 2017.

Quelque 300 personnes ont défilé hier soir en soutien aux résidents et salariés du foyer. - (Photo NR, Patrice Deschamps)

Ni la pluie ni le vent n’ont découragé les résidents, salariés et sympathisants du foyer Albert-Thomas à manifester leur mécontentement, hier soir.

C’est au son de « Non ! non ! non ! à la fermeture ! », « Albert-Thomas ne fermera pas ! » ou « Des logements pour tous, des papiers pour tous ! », que les quelque 300 soutiens mobilisés en faveur des hébergés et salariés du foyer Albert-Thomas ont défilé, hier soir, dans les rues de Tours. Rassemblé initialement devant l’hôtel de ville, le cortège – constitué de résidents et salariés du foyer, mais aussi de sympathisants et de représentants ou élus syndicaux (Sud Solidaires, CGT) – s’est dirigé, au son des percussions et sur un bon rythme, d’abord jusqu’au Cluzel (devant la Direction départementale de l’action sociale) puis vers la gare, avant de bifurquer rue Bernard-Palissay (préfecture), place François-Sicard, rue Lavoisier (cathédrale), et de reprendre la rue Colbert jusqu’à la rue Nationale, pour terminer place Anatole-France, avant la dislocation.

« On en a marre que certains veuillent nous faire porter le chapeau, qu’on nous traite d’incapables », confiait un salarié, excédé. « Ça fait sept ans qu’on bosse là-bas. Si on était incompétent… franchement ! »

Rappelons qu’en théorie, les trente-six résidents occupent toujours le foyer du 12, rue Albert-Thomas, et qu’un appel à projet a été lancé hier pour tenter de trouver une association en capacité de maintenir ces places d’hébergement d’urgence. En revanche, le dialogue entre les services de l’État et les occupants est pour l’instant dans l’impasse.

Les résidents et les salariés du foyer et leur comité de soutien organisent une « journée ouverte » demain samedi 14 janvier, de 11 h à 18 h, pour « comprendre, échanger et partager ».

Olivier Brosset