Solidaires 37

Tours, le 9 avril 2013 : 500 à 600 manifestant-e-s contre l’ANI

mardi 9 avril 2013 par Solidaires37

Sous une pluie battante, une manifestation bien en retrait de la première mobilisation du 5 mars dernier.

Environ 300 CGT, 100 FO, 100 SOLIDAIRES, une dizaine FSU, une vingtaine "Front de Gauche", LO.

FO qui parle de grève interpro et qui n’est même pas capable de mobiliser plus de 100 militant-e-s... Et on fait quoi maintenant ?

Ci dessous, l’article de la "Nouvelle République" du 10 avril 2013 :

" Guéguerre syndicale sur fond d’accord national

« Un projet de loi d’austérité » qui a mis en évidence les divergences profondes entre les syndicats de salariés.

Six cents personnes ont participé, hier après-midi à Tours, à la manifestation contre l’accord national interprofes- sionnel (ANI) et la loi dite de « sécurisation de l’emploi », organisée à l’appel de la CGT, FO, Sud Solidaires, la FSU et le Parti de Gauche.

L’ANI a été signé par trois des cinq organisations confédérées (CFDT, CFTC, CGC) et le Medef. Il était au menu des débats hier, à l’Assemblée nationale.

Une grosse averse, rue Nationale, a provoqué un raccourcissement du trajet prévu. Le cortège, qui avait pris son départ place de la Préfecture a changé de direction, pour obliquer vers la place Jean-Jaurès et le boulevard Heurteloup, alors qu’une grande boucle par les quais de la Loire, la rue Marceau et le boulevard Béranger avait été décidée. C’est dans l’étroite rue Fleming, devant l’inspection du travail, que les prises de parole ont eu lieu en ordre dispersé.
Mais ni les rangs clairsemés du cortège, ni la petite cacophonie au moment des discours des représentants syndicaux n’entamaient les convictions des manifestants, pour qui cet accord « est très mauvais pour les salariés, car il crée de la flexibilité à outrance. »

À Tours, comme dans toute la France, les syndicats les plus à gauche entendaient être écoutés par les députés, dont ceux de l’Indre-et-Loire. Ironie du sort, à la même heure, au Palais Bourbon, au nom du groupe socialiste, c’est le député tourangeau Jean-Patrick Gille (PS) qui défendait ce projet de loi. Lequel constitue, selon l’intervention du député tourangeau, « une avancée pour notre pays. Il est une réponse pour concilier le besoin d’adaptation des entreprises et les aspirations des salariés à la sécurité de l’emploi. » Selon Jean-Patrick Gille, ce projet est « une étape fondamentale de la défense de l’emploi, de la lutte contre la précarité, de la sécurisation des parcours et des transitions professionnels que nous voulons construire. Ce texte, fruit d’un compromis social, ce texte qui renoue les fils du dialogue social, est une bonne nouvelle pour la France, pour les salariés et pour les entreprises de notre pays ! »

Le projet de loi a été adopté en première lecture par 256 voix pour et 26 contre.

Pascal Landré "


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