Solidaires 37

Retours sur la manifestation intersyndicale du 9 octobre 2018, à Tours.

mercredi 10 octobre 2018 par Solidaires37

Autour de 3500 manifestant-e-s : 2000 CGT, 500 FO, 300 SUD/SOLIDAIRES, 200 FSU, 200 PC, JC, LO, "Insoumis", NPA, etc.


Article de "La Nouvelle république" du 10 octobre 2018.

3.000 contre la politique sociale de Macron

Mobilisation comparable aux rassemblements du printemps, hier à Tours, contre la politique du gouvernement.

Première mobilisation syndicale depuis la rentrée, hier, à Tours. Le cortège, estimé à 3.000 personnes, a défilé avec pour revendications principales la défense des retraites et du service public.

Les syndicats ne désarment pas. Près de 3.000 personnes (d’après les chiffres de la police) se sont mobilisées, hier, à Tours. Elles ont répondu à l’appel d’une journée de manifestation et de grève. La première depuis la rentrée de septembre.

Le rassemblement « Pour la défense des droits », contre la politique sociale d’Emmanuel Macron, a réuni étudiants, lycéens, salariés et retraités, venus crier leur inquiétude dans la rue.

Une convergence des luttes écrite sur fond de précarisation. « Pour moi, ce sont 1.000 € de plus à payer pour 2019, cela va m’imposer de faire des choix. Veuf et retraité, c’est la triple peine », déplore Patrick, 73 ans, ancien de l’industrie nucléaire.

“ On détruit le service public ”

« Attaquer les retraités puis liquider la Sécurité sociale fait partie du plan du gouvernement », hurle au micro Jean-Dominique Audbert, de l’union départementale Force Ouvrière.

Plus loin, les banderoles des hospitaliers, dont ceux de Chinon. Qui dénoncent « la mort accélérée des hôpitaux de campagne ». Malgré l’ouverture prochaine d’une dizaine de lits supplémentaires à François-Rabelais, « après la fermeture de la maternité du Blanc (Indre), on se demande quand arrivera notre tour », fustige Alexandre Robert, aide-soignant.

Chronique d’une mort annoncée ? «  On détruit le service public, on fait du palliatif : la réalité, c’est qu’il n’y a plus de recrutements, que des bureaux ferment sous prétexte de rentabilité, au détriment de la qualité », regrette Brigitte, guichetière à La Poste de Château-Renault.

Des témoignages parmi d’autres, qui ne sauraient éluder ceux des cheminots de Saint-Pierre-des-Corps, désabusés par les annonces récentes de baisse des moyens faites par leur président, Guillaume Pépy, ou des enseignants du lycée Balzac, horrifiés à l’idée de faire classe à 36 élèves. « Du jamais vu en trente ans », selon Isabelle, professeure de Sciences de la vie et de la terre.

Si l’affluence d’hier a tout d’un succès, les représentants syndicaux restent toutefois lucides. « Nous savons qu’une journée comme celle-là ne suffira pas à faire fléchir le gouvernement. Il s’agit de marquer le coup et d’initier une grève massive. »
Les centrales espèrent de nouvelles mobilisations. Objectif : peser sur les négociations et réformes sociales en préparation, en tête desquelles celles des retraites et de l’assurance-chômage.

Article et photos du site "info-tours.fr" :

Tours : 3000 manifestants contre la politique du gouvernement

C’était ce mardi 09 octobre.

Les syndicats ont réussi leur rassemblement ce mardi 09 octobre à Tours. Pour le premier mouvement social de l’automne, plusieurs d’entre eux avaient en effet appelé au rassemblement à 10h à partir de la place de la Liberté. Un rendez-vous qui s’inscrit dans l’appel national lancé notamment par la CGT et FO.

A Tours, le rassemblement a réuni plus que les deux syndicats cités, puisque Solidaires avait également appelé à la mobilisation. Dans le cortège tourangeau, la FSU était aussi en mouvement. Plus largement, le personnel de l’Education Nationale était plutôt bien représenté tout comme l’ensemble de la fonction publique. Côté privé, les salariés d’SKF occupaient les devants du cortège.

Les 3000 manifestants - selon les forces de l’ordre - ont remonté l’Avenue de Grammont jusqu’à la place Anatole France. Les revendications étaient larges et s’inscrivaient dans une protestation générale contre la politique "idéologique" du gouvernement et "la casse des droits collectifs". A noter que les retraités étaient également nombreux à l’appel de 9 de leurs organisations représentatives. Ces derniers militaient contre la revalorisation de leurs pensions jugée trop faible.



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