Marches des Fiertés 2016 Lutter contre les discriminations LGBTIphobes
La marche des fiertés, héritière de la première mobilisation LGBT après les événements de Stonewall (manifestation de la communauté LGBT à New York en 1969 après une descente de police dans un bar gay), est d’abord l’occasion pour tou-tes les LGBTI (Lesbiennes / Gais / Bi / Trans / Intersexe) de prendre la rue, de s’afficher pour affirmer le droit à l’existence de toutes les identités de genre et de toutes les orientations sexuelles. Trop souvent la pression sociale LGBTIphobe pousse les LGBTI à l’invisibilité, leur intime de rester dans le placard, leur dénie le droit de se comporter comme bon leur semble dans l’espace public, sous peine d’insulte, de violences physiques.
Reprendre la rue, être visible, le faire ensemble, c’est résister crânement aux attaques
réactionnaires. Proclamer haut et fort le droit pour les LGBTI d’exister et assumer
avec fierté nos choix de vie, c’est se donner la force pour faire reculer les LGBTIphobies.
Marcher pour être visible
La marche des fiertés, c’est aussi l’occasion de pointer encore et toujours les discriminations qui pèsent sur les LGBTI, et réclamer l’égalité de droit. Violences, discriminations, inégalité de droits en termes de filiation, psychiatrisation et
pathologisation de la procédure de changement d’état civil pour les trans... la liste
est longue, et non exhaustive…
C’est par la mobilisation de toutEs les LGBTI et de toutes les forces soucieuses
d’émancipation et de progrès social, que l’égalité entre toutEs pourra être gagnée.
Car être visible et défendre ses droits, c’est politique !
Marcher pour défendre nos droits
L’oppression hétérosexiste et les discriminations qui y sont liées ne s’arrêtent pas à la porte de nos lieux de travail. Les salarié-es LGBTI peuvent être victimes, du fait de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre, de discriminations sur leur lieu de travail : insultes, harcèlement, refus de promotion. Il n’existe pas de lieu de travail, de métier où nous en serions à l’abri : au moindre différend, le/la patron-ne, le/la chef-fe peut utiliser les pires clichés sur les LGBTI pour justifier sanctions ou refus de promotion. C’est ainsi qu’un coiffeur, malade, s’est vu notifier sa fin de période d’essai car « PD » il serait plus enclin aux « coups de pute » et qu’un conseil de prud’hommes a suivi les arguments du patron : le milieu de la coiffure, par nature car employant « beaucoup » d’homosexuels serait exempt de toute discrimination !
L’Union syndicale Solidaires entend lutter avec détermination contre toutes les formes de LGBTIphobies. Syndicat de transformation sociale, défenseur des droits des salarié-es et porteur d’un projet de société égalitaire et émancipateur où
l’hétérosexisme n’a pas sa place, Solidaires défend et défendra la marche vers l’égalité des droits.
Les LGBTIphobies, un enjeu syndical. ToutEs dans la rue pour les Marches des Fiertés au Chateau de Tours, 14h30, le 18 juin 2016.
Solidaires37
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