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Marche des chômeurs : une étape à Tours

samedi 29 juin 2013 par Solidaires37

Voir article "Nouvelle République" du 29 juin 2013 (ci-dessous).

Trois jours après avoir essuyé les jets de gaz des CRS à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), les militants de la Marche des chômeurs ont retrouvé hier des ouvriers de Michelin à Joué-lès-Tours.
L’émotion était au rendez-vous. La scène leur a rappelé ce qu’ils ont vécu, voilà encore peu de temps, à Castelnaudary (Aude), avec les salariés de Spanghero auxquels il n’était proposé pour partir qu’une prime de 2.000 €, y compris pour ceux qui comptaient 38 ans d’ancienneté.

L’après-midi, quelques militants sont allés place Jean-Jaurès, à Tours, parler de leur mouvement initié en juin à la Réunion. Une élue d’Europe Écologie les Verts, Saadika Harchi, les a accueillis.
« Nous sommes là pour dire aux chômeurs de ne pas baisser la tête mais, au contraire, de la relever, de garder espoir », explique Zalie Mansoibou, une militante parisienne. Sur le fond, ce mouvement demande que des chômeurs soient représentés au sein des instances qui les concernent : le conseil d’administration de Pôle Emploi, l’Unedic.
« Nous demandons aussi l’arrêt des radiations de Pôle Emploi qui entraîne des expulsions d’où nos rapports proches avec le Dal. A propos de Pôle Emploi, nous demandons aussi l’arrêt des procédures de dématérialisation, agréables ni pour les salariés de ce service ni pour les chômeurs. »

Aujourd’hui, la marche se trouvera à Blois puis prendra la route de Vendôme pour remonter en région parisienne. Elle sera à Paris samedi 6 juillet, place de Stalingrad, pour un concert afin de montrer que « les chômeurs ne sont pas des misérables ». Ils demandent un rendez-vous au Premier ministre non pas pour parler du chômage mais des chômeurs.

Quant aux derniers chiffres sortis sur le chômage (10,4 % de la population active), la Marche les croit minorés car ne prenant pas tout en compte, notamment pas les DOM (10,8 % avec).