Les vidéos et photos de la gay pride et des violences policières.
gay pride de Tours 2011 part 1 par siksatnam
gay pride de Tours 2011 Les fachos de vox populi par siksatnam
La police sépare la gay pride des fachos
Les fascistes font leur cirque...
Ce fonctionnaire de police "couve" son flasball. Quelques minutes après, il va le braquer à deux reprises devant le visage de la porte parole locale du NPA... Il est vrai qu’à Tours, la police à tous les droits !
Le même pris en flagrant délit sur la vidéo de la NR...
Les versions de la Nouvelle république du 22 mai et du 23 mai 2011.
Gay Pride : la fête malgré des incidents
La Gay Pride de Tours a réuni hier après-midi entre 1.200 et 2.500 personnes dans la joie et la bonne humeur. Des incidents ont néanmoins troublé la fête.
Pour la quasi-totalité des participants, ce fut la fête, joyeuse, colorée et bon enfant. Un cortège sous le chaud soleil, en musique, parfois en famille, débordant largement au-delà des seules communautés homosexuelles qui avaient appelé au rassemblement. Marisol Touraine et Jean-Patrick Gille étaient venus manifester leur solidarité. et on notait la présence de banderoles des Jeunes socialistes, du NPA, de la FSU, de Solidaires et même de la Mnef.
On a donc défilé en dansant. Avec un moment de tension attendu au carrefour des rues Nationale et Colbert où la contre-manifestation de Vox populi turone attendait de pied ferme : une quarantaine de personnes tout au plus, scandant des slogans juste à la limite de l’injure homophobe.
La rencontre était attendue : outre les gros bras du service d’ordre des organisateurs, les polices nationale et municipale (70 personnes) étaient là pour faire tampon. En fin de cortège, un petit groupe composé d’éléments de l’ultra-gauche est resté plus longtemps sur place pour un affrontement à distance par slogans interposés. Pas de contact possible : il y avait trop de policiers.
C’est ce même groupe d’ultra-gauche qui est à l’origine des incidents un peu plus tard place des Halles. Un des membres du cortège en est sorti pour s’en prendre à un de nos confrères qui filmait. Menaces, insultes : un policier en civil est venu pour calmer le jeu. Et ce fut l’étincelle attendue par ceux qui n’attendaient que ça pour provoquer des échauffourées avec les forces de l’ordre. Elles ont duré quelques minutes : coups et noms d’oiseau.
Six interpellations
Pas l’affaire du siècle sans doute : 99 % du cortège ne s’est rendu compte de rien. Mais la fête était un peu gâchée. Le défilé s’est achevé avec des policiers casqués pour l’encadrer. Six personnes ont été interpellées : cinq font l’objet de diverses procédures (port d’arme, visage masqué), une restait hier en garde à vue pour injures et rébellion.
Sans doute ces incidents serviront de hauts faits d’armes plus tard pour les futurs anciens combattants des manifs quand ils se raconteront à leurs petits-enfants. Auront-ils fait avancer la lutte contre l’homophobie ?
Gay Pride : l’échauffourée n’efface pas la réussite
Les incidents de queue de cortège lors de la Gay Pride de samedi ne doivent pas occulter la réussite populaire du défilé.
Les forces de l’ordre et le service de sécurité ont empêché l’affrontement rue Nationale. Mais les incidents ont eu lieu ailleurs.
Les forces de l’ordre et le service de sécurité ont empêché l’affrontement rue Nationale. Mais les incidents ont eu lieu ailleurs. -
C’est toujours la même question dès qu’il s’agit d’évaluer l’ampleur d’un cortège : combien ? 1.300, selon les évaluations de la police ? 2.500 ou plus comme les organisateurs ? Peu importe ! Ce qu’on retiendra, c’est que le cru 2011 fut supérieur à celui de 2010, incontestablement.
Un défilé composé de membres des communautés homosexuelles, bien sûr, mais pas seulement : on est venu à la Gay Pride en famille, pour vivre un moment festif et pour signifier son opposition à l’homophobie. Et, globalement, tout s’est passé dans une ambiance bon enfant.
Certes, on redoutait la rencontre avec la contre-manifestation d’extrême droite Vox Populi Turone en haut de la rue Nationale. Mais le service d’ordre et les polices nationale et municipale ont réussi à faire que l’affrontement ne soit que verbal. Le problème est venu là où on ne l’attendait plus : en queue de manifestation, quand le service d’ordre était moins nombreux.
Un groupe d’extrême gauche appartenant à la manifestation s’est planté devant un bar fréquenté par un groupuscule d’extrême droite. Un confrère qui filmait la scène a été agressé par un homme qui s’est extrait du groupe d’extrême gauche. L’intervention de la Bac (brigade anticriminalité) pour arrêter cette agression a entraîné une riposte du groupe envers les policiers.
La bagarre n’a duré que quelques minutes : trois hommes ont été interpellés. Deux parce qu’ils avaient le visage masqué, le troisième est l’homme qui avait agressé le journaliste. Placé en garde à vue, il a été libéré hier : il est poursuivi pour rébellion, outrage et menaces de mort envers agent de la force publique.
Anecdotique, comparé au succès de la Gay Pride 2011.
réactions
Une lettre signée par diverses organisations (NPA, LDH, RESF, Unef, Attac, Sud/Solidaires et Collectif antiracisme 37) a été envoyée au préfet pour protester contre les obligations imposées aux organisateurs, en particulier celle de former leur propre service d’ordre.
« La mise sous condition de la Gay Pride est inadmissible. Suffit-il qu’un groupe d’extrême droite s’oppose à telle ou telle manifestation pour que celle-ci devienne aussitôt suspecte d’occasionner un trouble à l’ordre public et que ses organisateurs s’en trouvent responsables ? [Nous rappelons] que c’est aux forces de l’ordre qu’il revient d’assurer la sécurité de ceux qui ne font qu’exprimer et affirmer leur droit.
« La seule responsabilité qui puisse être mise en cause est celle du groupe d’extrême droite qui proclame haut et fort des propos homophobes contraires à la loi et dont la présence provocatrice est inadmissible. »
billet
Extrême
Les extrémistes aiment rarement l’image qu’on leur renvoie. Celle de la violence, de l’intolérance et du petit trafic d’idées nauséabondes, dealées en queue de cortège, avec l’odeur de soufre qui l’accompagne.
Samedi, donc, prévoyant la confrontation entre les deux extrêmes devant un café de la place des Halles, nous avons fait notre travail : prendre des photos des deux camps au moment du crachat de haine. Nous pensions alors, compte tenu de nos prises publiques de position contre les idées putrides des Vox Populi, Loup Turones (voir NR du 8 mai)... que les ruades antipresse viendraient de l’extrême droite. Erreur ! Une fois de plus, elles sont venues d’un noyau dur d’ultra-gauchos, violents et militants d’une liberté qu’ils réclament pour eux seuls. La Gay Pride méritait mieux que ces grossiers manipulateurs.
François Bluteau
Solidaires37
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