Solidaires 37

La manif du 23 septembre 2010

Un énorme cortège de SOLIDAIRES 37...
lundi 27 septembre 2010 par Solidaires37

22 000 à 23 000 manifestant(e)s à Tours, dont 14 000 CGT, 4000 SUD/SOLIDAIRES, 2600 FSU, 600 FO, 300 CFDT, 100 UNSA, 50 CFTC, 1 à 3 CGC, 100 PS, 100 PC/LO/NPA/ATTAC + 100 divers et variés...


Manif des retraites : Acte 2 (Tours)
envoyé par tvtours. - L’info video en direct.


Retraites : poursuite de la grève ? (Tours)
envoyé par tvtours. - L’info video en direct. Une partie du cortège de SUD/SOLIDAIRES

L’appel de l’Assemblée Générale interprofessionnelle.

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Les article de la NR sur le sujet

24 septembre 2010 : Retraites : à Tours moins que la dernière fois

Dix mille manifestants, affirme la police, plus du double selon les syndicats. La mobilisation a été moins forte, mais la détermination reste élevée.

Hier matin dans les rues de Tours, un très long cortège de manifestants entre 10 h et 14 h contre la réforme des retraites. - (Photo NR, Jean-François Bignon) - Photo NR ’’ C’est honteux ’’
’’ Jusqu’à 67 ans ’’
’’ Pas possible ! ’’
’’ Entendre la rue ’’

Les drapeaux des syndicats se retrouvent en tête de manifestation, mêlés par le vent. Symbolique. Le cortège commence à s’étaler avenue de Grammont. C’est parti pour une deuxième grande manifestation contre la réforme des retraites. Plus faible mobilisation qu’au début septembre, estimée à moins 5.000 (un quart en moins). Rue Nationale, la police reste campée sur ses positions, sûre de son système de comptage : 10.000, pas plus. Les syndicats doublent la mise : 20.000, expliquant que c’est mathématique : « Quand on arrive à la Loire, place Anatole-France, et que la fin du cortège ne fait que partir de la place de la Liberté, on est sur le créneau 20.000. » En tout cas, ils admettent avec franchise le fléchissement.

Pour autant, la détermination n’a pas fléchi, elle. « Ma retraite à 55 ans, je l’ai déjà oubliée ! Au mieux, je partirai à 63 ans ! », se plaint Sébastien, informaticien à la SNCF. Une fonctionnaire du Trésor public estime que les femmes « sont doublement pénalisées » dans l’affaire, un argument très médiatisé depuis hier (d’où notre choix d’interviewer des femmes, lire ci-dessous).

Sur les banderoles, les slogans fleurissent en ce premier jour d’automne : « Sarko, on n’est pas des robots ! », ou encore : « La crise, les uns la paient, les autres l’empochent ». Le refrain « Les vieux dans la misère, les jeunes dans la galère » reste bien placé au hit-parade. Cheminots, métallos, municipaux de Tours et Saint-Pierre, EDF-GDF, SKF, Pfizer, Michelin, Fil bleu, NR, Finance publique, CHU et ses blouses blanches, les caisses et l’Éducation, quelques lycées (Monnet, d’Arsonval, Descartes), université et enseignement libre catholique, Inra et Faiveley, le conseil général, une dizaine de pompiers en tenue, tous sont du rendez-vous. Sud et Solidaires en force, FO en forme, CGT toujours omniprésente, CFDT plus discrète, dit-on. Beaucoup d’anciens, peu de jeunes. Quelques fumigènes et vuvuzela. Voilà pour l’ambiance d’hier à Tours.

billet

Révoltés et résignés

On sent bien que sur les retraites, il y a les résignés d’un côté, les révoltés de l’autre. Et que l’un n’empêche pas l’autre. On peut être résigné et révolté à la fois, et vice-versa. Pas simple d’appréhender le monde d’aujourd’hui et de le conjuguer au futur, d’autant qu’on ne cesse d’entendre : pensez à vos enfants. Alors, les gens de la rue et les manifestants disent ce qu’ils ont sur la patate et, dans le même temps, admettent qu’il faut une réforme. Mais laquelle ? D’où ce sentiment bizarre de révolte teintée de résignation.

Olivier Pouvreau

25 septembre 2010 : Retraites : le mouvement à la recherche d’une tactique

"La prochaine mobilisation contre la réforme des retraites est annoncée pour samedi 2 octobre. Une date choisie dans le but d’amplifier la grogne.

Une nouvelle manifestation est prévue samedi 2 octobre, dans les rues de Tours. - (Photo archives NR) - Photo NR Le but est de permettre une nouvelle forme de mobilisation : à l’Union départementale CGT, Stéphane Deplobin approuvait, hier, la décision rendue publique à Paris, par l’intersyndicale. Après la manifestation de jeudi, une nouvelle mobilisation contre la réforme des retraites est lancée... Et cette fois, c’est un samedi qui a été retenu. « Le week-end, cela permet de faire venir des salariés qui ne peuvent pas se mettre en grève, ajoute Stéphane Deplobin. Des cadres aussi, qui ont envie de s’exprimer sur ce sujet-là. En attendant, nous invitons les salariés à discuter de la suite à donner au mouvement. »
Du côté du syndicat Sud, cette décision était plus contestée. Le syndicat - qui a apporté de gros bataillons lors des dernières manifestations - penche pour une tactique plus frontale. « Bien sûr, précise Éric Sionneau, nous manifesterons le 2 octobre. Mais cela reste toujours la même tactique. Pour faire reculer le gouvernement, il faut engager l’épreuve de force. Nous sommes favorables à une grève reconductible pour bloquer l’économie. » Le message des organisations syndicales s’embrouille encore un peu plus lorsqu’il s’agit d’envisager des actions préalables à la grande manifestation du 2 octobre. Un rassemblement est organisé lundi à 18 h place Jean-Jaurès (lire ci-dessous).

Mais un autre rendez-vous figure aussi sur l’agenda social de la semaine. La CGT, la CFDT, la CFTC, l’UNSA, la FSU, l’UNL et l’Unef ont appelé à un rassemblement le 29 septembre, à 17 h 30, place Jean-Jaurès, à l’occasion d’une action européenne.

L’Union des commerçants de Tours n’apprécie guère cette succession de manifestations. Et encore moins l’annonce de celle prévue le premier samedi du mois d’octobre.

« On ne peut pas empêcher les gens de manifester, explique Jean-Jacques Hébras, le président de l’Ucat. Mais un samedi d’octobre, pour nous, c’est une catastrophe. J’ai écrit au préfet pour lui demander d’imposer aux manifestants un itinéraire qui nous pénalise moins. »

à suivre

Nouveau rassemblement lundi

Dans leur tentative pour durcir le mouvement social autour des retraites, plusieurs organisations syndicales ont réuni une assemblée générale interprofessionnelle. Poste, télécommunications, cheminots, éducation, santé... Des militants de FO, de SUD, de la CGT, la FSU se sont rassemblés pour envisager la suite de la manifestation de jeudi. L’objectif clairement énoncé est de déclencher un mouvement de grève reconductible « allant vers un blocage de l’économie pour faire céder le gouvernement ».

Les premières AG, organisées hier à l’hôpital, se sont avérées très décevantes pour les organisateurs. Mais l’intersyndicale persiste. Un grand rassemblement est organisé lundi, à 18 h, place Jean-Jaurès à Tours. En attendant bien sûr la nouvelle mobilisation nationale du 2 octobre prochain.

Caroline Devos "

Photos provenant du blog : http://enbocage.com./blogs/ludowski


Documents joints

L’appel de l’AG Interpro

27 septembre 2010
info document : PDF
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