Solidaires 37

La manif du 1 mai 2016 à Tours.

dimanche 1er mai 2016 par Solidaires37

Un peu plus de 1000 manifestant-e-s. Une mobilisation moyenne de la CGT, FO et SUD/SOLIDAIRES (voire anecdotique pour la FSU).
Les cortèges des "jeunes" et des groupes politiques étaient plus conséquents cette année.
Et puis les flics avaient rangés leurs matraques...






Manifestation du 1er mai 2016 à Tours

Ci-dessous, l’article et la photo de "La Nouvelle République" du 2 mai 2016 : Mille manifestants pour le 1 er Mai

Une banderole unitaire ouvrait le cortège, traduisant la préoccupation du moment : le retrait du projet de loi El Khomri.

Sous un beau soleil, un millier de manifestants ont défilé de la place de la Liberté à la place Anatole-France, à Tours, à l’occasion du 1 er Mai.

Les plus optimistes y ont vu un signe : contrairement à l’an passé, il faisait très beau hier matin place de la Liberté, point de départ du traditionnel défilé du 1er Mai. Signe prémonitoire ? La CGT, FO, SUD Solidaires et la FSU avaient appelé à manifester, et de fait, les drapeaux de ces quatre syndicats étaient les plus nombreux.

Mais on notait également la présence de drapeaux d’organisations politiques : le NPA, Lutte Ouvrière, le Parti de Gauche et les Jeunesses communistes. Et un drapeau original : celui de l’Union syndicale des travailleurs kanaks et exploités.

" La Loi El Khomri est un texte anti-républicain "

La présence dans le même défilé de la CGT et de FO n’était pas une surprise : à Tours, les deux syndicats défilent ensemble depuis quelques années, contrairement à Paris, où FO préférait aller se recueillir au Mur des Fédérés. « A FO et à la CGT, nous sommes d’accord pour dire que la loi El Khomri est le texte le plus réactionnaire de ces 70 dernières années !  », estime Grégoire Hamelin, secrétaire général de l’Union départementale FO. « Réactionnaire parce qu’il inverse la hiérarchie des normes en faisant primer les accords d’entreprise sur les accords de branche et sur la loi. Cela va fragiliser les salariés. C’est un texte anti-républicain car il n’y aura pas d’égalité entre les salariés. Et puis, cette journée a une dimension internationale de soutien aux luttes pour la liberté syndicale…  »

«  On l’oublie trop souvent », précise Éric Sionneau, délégué départemental Sud Solidaires, «  le 1er Mai est né comme une journée de soutien aux cinq anarchistes pendus à Chicago en 1886. Et la tradition du muguet, ça date de Pétain : les vraies fleurs du 1er mai, ce sont les aubépines, en hommage à une jeune fille qui en portait un bouquet, tombée sous les balles de l’armée le 1er mai 1891, à Fourmies…  »

«  Tous les 1er mai sont des journées de soutien aux luttes à travers le monde  », confirme Stéphane Deplobin, secrétaire de l’UD-CGT. « Mais nous portons aussi des revendications françaises : le retrait de la loi El Khomri, bien sûr, mais aussi les 32 heures hebdomadaires, la Sécurité sociale professionnelle, etc. »

La banderole unitaire qui ouvrait le cortège traduisait la préoccupation du moment : le retrait de la loi Travail « Les salariés du privé en seront les premières victimes, mais le public y passera ensuite, craint Paul Agard (FSU). Et pour nous, professeurs, nous devons protéger de cela tous ceux à qui nous enseignons, de la maternelle à l’université. »
Place Anatole-France, le cortège s’est dissous sans incident.


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