500 manifestant-e-s contre les ordonnances Macron
Manif intermédiaire ce jeudi 19 octobre : 350 CGT, 100 SUD/SOLIDAIRES, 50 divers groupes politiques et 4ou 5 FSU.
L’article de "la Nouvelle république" du 19 octobre 2017 :
A l’appel de la CGT, de Sud Solidaires et d de la FSU, entre 400 et 500 manifestants ont défilé ce matin pour demander le retrait des ordonnances.
Devant la mobilisation moyenne, la CGT et Sud Solidaires ont estimé qu’il ne s’agissait que d’une journée de transition avant d’autres combats. "Nous sommes là pour les mêmes raisons que la dernière fois", confie Stéphane Deplobin, secrétaire de l’Union Départementale de la CGT.
"On demande le retrait des ordonnances et nous protestons contre la baisse des APL et l’augmentation de la CSG pour les retraités et les fonctionnaires."
Journée de transition car les syndicats attendent beaucoup de la réunion intersyndicale nationale du 24 octobre prochain : la CGT et Sud Solidaires espèrent qu’il en sortira un appel unitaire à une journée d’action.
Car d’autres combats se profilent à l’horizon : "Ce qu’on entend nous inquiète", avoue Stéphane Deplobin. "Le gouvernement va s’attaquer à l’assurance chômage, puis au statut de la fonction publique et aux retraites..."
Face à ces perspectives, SUD Solidaires estime qu’il faut passer à la vitesse supérieure dans l’action : "Pour l’instant, nous ne sommes pas prêts, mais nous pensons qu’un jour ou l’autre, il faudra poser la question du lancement d’un mot d’ordre de grève reconductible", confie Eric Sionneau (Sud Solidaires).
Le cortège a défilé avenue de Grammont avant de se diriger vers le siège du MEDEF, rue de Buffon : les dernières déclarations de Pierre Gattaz, président du MEDEF, sur le contrôle des chômeurs n’y sont sans doute pas pour rien.
Et la version du 20 octobre 2017 :
La CGT et Sud Solidaires sont toujours en colère
Cinq cents manifestants ont protesté hier contre les ordonnances sur le travail et les projets du gouvernement.
C’est une journée de transition, ont estimé chacun de leur côté Stéphane Deplobin, secrétaire de l’union départementale de la CGT, et Éric Sionneau (Sud Solidaires). « On est dans la rue toujours pour les mêmes raisons, confie Stéphane Deplobin, on demande toujours le retrait des ordonnances Macron, de la baisse des APL et l’augmentation de la CSG pour les fonctionnaires et les retraités. »
Mais à ces sujets de mécontentement s’ajoutent des inquiétudes pour l’avenir proche : « Ce que l’on entend sur les projets du gouvernement ne nous rassure pas, affirme le secrétaire départemental de la CGT. On va remettre en cause le statut de la fonction publique, s’attaquer à l’assurance chômage puis aux retraites ! »
La mobilisation moyenne ne semble pas être un frein pour l’avenir proche : les syndicats qui appelaient à débrayer hier (CGT, Sud, FSU) attendent beaucoup de la réunion intersyndicale au niveau national le 24 octobre : une journée d’action unitaire pourrait être organisée. Sud Solidaires va même plus loin, comme le souligne Éric Sionneau : « Pour l’instant, nous ne sommes pas prêts, mais un jour ou l’autre, nous allons poser la question de lancer un mot d’ordre de grève reconductible… »
Il se pourrait donc que l’on entende encore parler du mouvement social.
Solidaires37
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