Solidaires 37

Une centaine de manifestant-e-s contre les violences policières

mercredi 1er juin 2016 par Solidaires37

Malgré un appel décidé dans l’après-midi d’hier, nous étions une centaine à être présent-e-s devant la préfecture ce matin, à 9H.
Ce mercredi 1 juin 2016, à Tours : On lache rien !



Rassemblement contre la répression policière du... par siksatnam1

Ci-dessous, l’article de "La nouvelle république" du 1 juin 2016 (version internet) :

“Violences policières" : une centaine de personnes réunies devant la préfecture de Tours

Ce mercredi 1er juin, une centaine de personnes s’est réunie devant la préfecture pour dénoncer des "violences policières" et soutenir Léonard et Marion, convoqués ce matin au commissariat pour ne pas avoir quitter l’attroupement alors que les sommations avaient été faites, le 26 mai dernier. Une délégation devait être reçue en préfecture.

Les centrales syndicales et les groupes politiques (CGT, PCF, PCOF, NPA, FSU, Sud Education 37, Solidaires), sont bien là. Des étudiants aussi. Ce mercredi, ils étaient une centaine, dès 9 h devant la préfecture, à se rassembler devant la préfecture.

Pour soutenir Léonard Léma Frémont, des jeunes communistes, et Marion, étudiante en sociologie, qui de l’autre côté du centre-ville sont convoqués au commissariat. On leur reproche de ne pas avoir quitter l’attroupement après les sommations de la police, le 26 mai lors de la manifestation contre la loi Travail qui avait réuni 4.000 personnes.

Les deux étudiants, eux, dénoncent des violences policières. Un mot d’ordre repris ce matin par les personnes présentes, en attendant qu’une délégation soit reçue en préfecture, à 10h30.

"On dénonce la représsion policière. Il n’y a pas de violences de la part des manifestants", explique Eric Sionneau, pour Sud. Qui dénonce aussi des "manœuvres d’intimidation non justifiées".

En cause, les policiers de la brigade anti-criminalité qui auraient suivi et interpellé plusieurs étudiants avant de les interroger. Une étudiante en sociologie en aurait fait les frais dans la nuit de jeudi à vendredi. Quand elle a quitté le commissariat vendredi matin, il était trop tard pour qu’elle se présente à un partiel, explique l’un de ses camarades.

Les uns après les autres, les représentants syndicaux ont dénoncé "une dérive sécuritaire d’une extrême gravité", " le zèle du préfet Louis Le Franc", "les charges policières injustifiées". Une situation inédite en Touraine, expliquent-ils.

La lutte contre la loi Travail reste la priorité. "Déterminés nous le sommes, déterminés, nous le resterons", indique pour sa part le représentant du PCF. Rendez-vous est donné demain jeudi à 10h, place de la Liberté.

L’article de "La nouvelle république" du 2 juin 2016 (version papier) :

Ils sont étudiants, syndicalistes, militants… et contre le projet de loi Travail. Hier matin, ils étaient une centaine à avoir convergé devant la préfecture pour protester contre la convocation de deux étudiants, Marion et Léonard Léma Frémont (militant communiste), au commissariat.

Les deux jeunes gens se voient reprochés d’avoir, malgré les sommations de dispersion, continué de participer au rassemblement, le 26 mai. Un après-midi particulier puisque les policiers avaient, à trois reprises, chargé les manifestants qui avaient tenté de sortir du circuit validé par les autorités.

Trois interpellations avaient émaillé la manifestation. Un jeune homme de 22 ans a été condamné lundi à neuf mois de prison ferme pour avoir, notamment, jeter des projectiles sur les fonctionnaires.

Vendredi, Léonard et Marion avaient porté plainte contre les violences policières (lire NR d’hier) dont ils estiment avoir été victimes. Hier matin, le comportement de la brigade anticriminalité, en marge des manifestations, a également été montré du doigt. Deux versions s’opposent.

Interpellations et condamnation

Devant la préfecture, les organisations syndicales et politiques (Solidaires, CGT, PCF, PCOF, NPA, FSU, Jeunes Communistes…) ont rappelé leur soutien aux deux étudiants et leur détermination à combattre la loi Travail (*), tout en dénonçant « le zèle du préfet » à « faire bastonner et gazer les manifestants ». « Des dérives sécuritaires » condamnées unanimement. En face, le maintien de l’ordre est mis en avant.

La délégation qui devait être accueillie par les services de la préfecture a finalement décliné l’invitation.

Les deux étudiants, accompagnés par le bâtonnier Me Baron, ont été entendus pendant près de deux heures par les enquêteurs. « Nous étions au même titre que tous les autres dans la manif. Or, nous sommes les seuls à avoir une convocation pour avoir porté plainte », constatait Marion à sa sortie.

Leur plainte a été transmise au parquet afin d’y être étudiée.

Nouveau rassemblement ce jeudi, dès 10 h, place de la Liberté, à Tours.

Vanina Le Gall


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