Solidaires 37

Contre l’état d’urgence !

lundi 18 janvier 2016 par Solidaires37

Une manifestation contre le projet de constitutionnalisation de l’état d’urgence et de la déchéance de nationalité et pour la paix le samedi 30 janvier à Tours

Une réunion tenue à l’initiative de Convergence des Services publics d’Indre-et Loire a rassemblé des organisations, syndicales, associatives, et politiques qui se sont mises d’accord autour du texte national « Nous ne céderons pas ». Un appel à manifestation est lancé contre le projet de constitutionnalisation de l’état d’urgence et de la déchéance de nationalité et pour la paix, le samedi 30 janvier 2016 à 15 heures, place de la Liberté à TOURS (arrêt Tram "Liberté").

Parallèlement, une lettre ouverte est adressée aux députés et sénateurs du département, pour rejeter, quelque soient les sondages, cette réforme constitutionnelle, inutile en matière de sécurité et dangereuse quant à l’équilibre des pouvoirs, fondement de notre démocratie.

Premiers signataires de l’appel :

CGT cheminots, Convergence services publics 37, ATTAC, PCF, PCOF, RESF, LDH37, MRC37, coordination BDS37, DNSI, NPA, Solidaires 37, UD-CGT37, Syndicat CGT du Conseil départemental 37, Retirada 37,...

Ci-dessous, le tract unitaire d’appel

Ci dessous l’article de "La Nouvelle république" du 29 janvier 2016 :

Manifestation samedi contre l’état d’urgence

" Un certain nombre d’associations, de syndicats et de partis de gauche appellent à manifester ce samedi contre la prolongation et la « constitutionnalisation » de l’état d’urgence. Toutes ces organisations dénoncent en effet les dérives que ce régime spécial induit, du fait de l’absence de contrôle judiciaire de toutes les mesures qu’il permet : perquisitions, rétention administrative, etc. Pour elles, inclure l’état d’urgence dans la constitution ne fera qu’amplifier ces dérives. « L’arsenal juridique existe déjà pour lutter contre le terrorisme », estime Catherine Lison-Croze (Ligue des Droits de l’Homme). « Il suffit de donner les moyens aux gendarmes, aux policiers et à la justice. » Une analyse partagée par Convergences Services publics 37. Les syndicats Sud Solidaires et la CGT dénoncent l’ambiance générale répressive qui s’applique aussi aux actions syndicales, exemples de Goodyear et Air France à l’appui. Le Réseau Éducation Sans Frontière craint qu’avec l’institutionnalisation de l’état d’urgence, les contrôles au faciès se multiplient. De manière générale, tous estiment que cette réforme constitutionnelle est une bombe à retardement, avec la possibilité pour l’exécutif de contrôler la presse : dans les mains d’un chef d’État mal intentionné, c’en serait fini de la démocratie ".


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