Solidaires 37

Hommage à Clément Méric

lundi 9 juin 2014 par Solidaires37

Voir ci-dessous la brève (et la photo) de la Nouvelle république du 8 juin 2014, le reportage de France-Bleu Touraine et le court reportage de France 3 Centre.


Une centaine de personnes ont rejoint la préfecture, bloquant quelques instants le tramway.

Équipés de casques et cagoules noires, une poignée d’anarchistes tourangeaux a pris la tête du cortège parti de la place Jean-Jaurès, hier vers 14 h 30. Derrière eux, une centaine de personnes, militants FSU ou Solidaires. Comme dans 30 villes en France, ils ont rendu hommage à Clément Méric, le militant antifasciste tué l’an dernier à Paris, par des skinheads.

« Un an après, on est venu rappeler à la population qu’il ne faut rien lâcher, même si d’autres partis banalisent l’extrême droite », expliquait Sylvain Fauvinet (NPA).

« Marine Le Pen vend du FN light mais les fondamentaux sont toujours là, rappelait Éric Sionneau (Solidaires). Les résultats des Européennes sont la démonstration qu’il y a un réel danger. »

Manifestation en hommage à Clément Méric à Tours

Un an après la mort de Clément Méric, à l’issue d’une bagarre avec des skinheads à Paris, une centaine de personnes ont défilé dans les rues de Tours en souvenir de ce jeune militant d’extrême-gauche.

Cortège antifasciste devant la mairie de Tours © Fanny Bouvard - Radio France

Devant la mairie de Tours, drapeaux rouges et noirs à bout de bras, une centaine de manifestants crient leur colère. Répondant à l’appel de syndicats et partis de gauche, ils sont venus rendre hommage à Clément Méric, militant antifasciste de 18 ans, mort il y a un an à Paris, au cours d’un affrontement des activistes d’extrême-droite.

"Tours restera antifasciste" est inscrit sur la banderole.

Dans le cortège tourangeau, derrière la banderole « Tours restera antifasciste » beaucoup de jeunes. Daoud et Adrien, militants de 18 ans, ne veulent pas oublier. "On peut encore mourir aujourd’hui pour ses convictions en France. Ça je n’y croyais pas", raconte Daoud. "On l’a vu dans d’autres pays mais pas chez nous, pas à Paris". Adrien, Keffieh autour du cou, espérait lui que les choses changent après la mort de Clément Méric : "que les mentalités évoluent, que les discours racistes soient moins présents, mais ce n’est toujours pas le cas", explique-t-il. "Et les résultats des élections européennes nous le prouvent bien."

"Rien n’a changé, le discours raciste s’est même démocratisé." Adrien, militant antifasciste

Mégaphone à la main, Eric Sionneau, représentant Solidaires 37 et organisateur du rassemblement, guide le cortège dans la rue Nationale. "Aujourd’hui c’est à la fois pour Clément qu’on manifeste mais aussi contre la montée du Front National. Certes c’est un vote de colère et tous les électeurs du FN ne sont pas fascistes, mais le fond est toujours le même. Marine Le Pen a changé l’image du parti, pas ses discours et sa base militante," accuse-t-il.

Dans le cadre de l’enquête sur la mort de Clément Méric, quatre personnes sont actuellement mises en examen, pour des violences volontaires ayant entrainé la mort sans intention de la donne


France 3 Centre - JT 1920 Centre - par siksatnam


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